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Quelques interdits chez les Ewe de Bè
Traditions
Allen Komla Kunakey
mars 30, 2019
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Pour le bien-être de tous, les lois sont faites par les hommes pour les hommes. Les règlements permettraient aussi de maintenir l’ordre public lorsqu’ils seraient respectés par tous. Mais il arrive des fois que certaines personnes réussissent bien à se hisser au dessus de ces règles pour en tirer  profit…
Chez les Bè en tout cas, il est absolument interdit de s’adonner à certaines pratiques dès la tombée de la nuit. Il n’est pas d´usage de faire du bruit, de siffler, de balayer ou de jeter des objets. Faire la lessive et jeter les eaux usées le soir sont aussi vivement prohibés ; de peur de perturber les esprits nocturnes.
Sauf pour clamer son innocence dans certains cas, l´on ne se hasarderait jamais à jurer par les dieux (Egu = dieu des forgerons, métaux ; Hébiesso = dieu du tonnerre,  de la  foudre ) parce que la colère de ces dieux  pourrait causer du tort ou provoquer des dégats chez le jureur, dans sa famille ou dans son milieu…  
De  plus, taper une personne  avec les ustensiles de cuisine est considéré comme une provocation à “Egu”. Montrer du doigt une tombe, un cimetière signifierait un manque de respect envers les morts.  
Pratiquer la pêche dans la lagune de Bè est strictement interdite  à certaines périodes de l’année (car le chef de la forêt sacrée fait ses déplacements par voie lagunaire).
De même une caisse de résonance en bois, remplace le grand tam-tam  en peau de bêtes jusqu´à nouvelle ordre, à certains moments de l’année. Ce n’est pas non plus donné de servir quelqu´un ou de recevoir un objet avec la main gauche.
Comme chez d´autres peuples, les Bè ont eux aussi leurs règles bien établies par leurs ancêtres.  Manquer de respects à l’égard de ces règlements signifierait de s’attirer sur soi même une sanction quelconque ou une malédiction dans l´esprit des Ewe de Bè.
proverbes ewe relatifs à la main :

– Alo de klona alo de (= une main lave l´autre)- Asi le ´ve, me wo ´ve do o  (= Les deux mains ne peuvent accomplir qu´une seule tâche à la fois) 

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Préparation de l’huile de coco
Traditions
Allen Komla Kunakey
mars 30, 2019
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“Rien ne se crée, rien ne se perd ; tout se transforme”


Antoine Laurent de Lavoisier

Qu’en est -il concrètement chez les bonnes femmes des cocoteraies, tout au long du golfe de guinée et particulièrement  sur la côte sablonneuse togolaise, où les femmes se plaisent naturellement à  cuisiner et à préparer   l’huile de coco ?

Soigneusement séparée de sa coke, l’amande du coco sec  est d´abord coupée puis lavée et  râpée à la main. L’amande ainsi transformée est mélangée avec de l´eau ; ceci donne un liquide blanc et juteux. Ensuite le mélange obtenu et remué est laissé en décantation pendant quelques heures.
Lorsqu´ une pâte molle semblable au beurre envahit en surnage la surface du liquide, l’huile de coco lui-même peut être en ce moment-là  obtenu à feu doux à partir du beurre récupéré et porté à chaud. Sous l´effet thermique, l’huile pur et limpide du coco se dégage progressivement. Le résidu ou le son déposé au fond  servira plus tard à la préparation de petites granulations brunes et huileuses (= axayoui,  très délicieux et très apprécié surtout lorsqu´il est mélangé avec le haricot blanc au gari).
L’huile de coco ou Yovonémi (yovo = l´homme blanc ; éné, ´né = noix de coco ; ami , ´mi = l’huile)  est très consommé sous les tropiques pour frire le poisson ou la viande. Outre son utilité à la cuisine, le “yovonémi” sert aussi à des fins cosmétiques.
“Enékonkada” (en langue éwé est une sorte de caramel croustillant à base de coco), le coprah et toffee à base du coco,  sont d’autres produits dérivés du coco sec transformé.

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Histoire et origines de la famille de Siméon Kunakey Atsu-Kplaka
Histoire Familiale
Allen Komla Kunakey
mars 30, 2019
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Le plus ancien de nos ancêtres connus s´appelait Todjin. De sa descendance nous retenons Atipo Kentson, le père de Atsu-Kplaka, qui eut de Animawa plusieurs enfants dont Kunakey, géniteur de 20 fils et 14 filles.

Siméon Kunakey prit six épouses : Sonyawa, Toto, Ekedenu, Adolidjè, Sodoxoè et Sodoken. Il vécut à Avepozo, près de Lomé au Togo et laissa un héritage impressionant, une descendance sans précédent.

Siméon Kunakey Atsu-Kplaka est né vers 1873, mort le 6 mars 1963 à Avepozo.

Son père, Atsu-Kplaka, était paysan et pêcheur saisonnier qui vécut d´abord à Anyronkopé, encore appelé Todjinkopé. Sa mère se nommait Animawa, une commercante, revendeuse de divers produits agricoles sillonnant les villages de Badougbé, Zowla, Amedjonéku et Todjinkopé.

Parmi les nombreux enfants de Atsu-Kplaka et Animawa, seuls Kunakey, Alugba et Kugblenu restèrent en vie.

Animawa était la fille de Efén Kponshiadan et avait, entre autres, deux grands-frères : Dagbovie (Adinyo) et Torko (Zomebio), tous agriculteurs installés à Achabré (plus tard appelé Avepozo) ; une petite-soeur Anlwoegbanwa, des demi-frères dont Agbolo et des demi-soeurs dont Adolishi.

Pour Bè-Apéyémé, leur village d´origine, Animawa quitta Anyronkopé, du fait que tous ses enfants mourraient. En route elle fit escale chez ses frères Dagbovie et Torko. Parce qu´elle s´est plue à Achabré, elle y resta avec ses enfants (Kunakey, Alugba) vivants et fut rejointe plus tard par son mari Atsu-Kplaka.

Celui-ci mit en valeur beaucoup de terrains avec son fils Kunakey, qui agrandit progressivement leur cocoteraie en une immense ferme, une plantation à perte de vue vers le nord d´Avepozo. L´oncle Dagbovie, de son coté, développa aussi ses champs vers Kpogan à l´est et vers Devégo au nord tandis que Torko s´est rangé à Lomé.

Anlwoegbanwa, la soeur cadette d´Animawa eut parmi ses filles Alugba, la mère de Prosper Agopomé. Le demi-frère Agbolo compta parmi ses enfants Adenu, le père de Kulékpoto qui engendra Komla (Michel) Agbetiafa ses frères et soeurs. La demi-soeur Adolishi eut parmi sa descendance Aziamadji, le père de Agboku et Massan, qui mit au monde Jean-Nicolas Agbétiafa.

Il faut retenir Sotoxoken, une demi-soeur de Kunakey sans oublier Alugba, la soeur qui vécut à Kpalimé et dont déscendirent Komlan, Ablewa (Dada), et Gifty.

* Komlan Hunkpoti dont la tombe se trouve à Avepozo comme celle de sa mère mais à notre ancien cimetière, engendra Daniel Hunkpoti.

* Ablewa (Dada) engendra :

– Vicky avec 9 enfants dont Gongo, Rosalie, Jean, Georgie,…

– Victor le policier, avec 7 enfants dont Gaby, Elise, René, Betta d’une mère et Papavi, Emma(fille),Olga, d’une autre mère.

– Essie, décédée à l’accouchement en laissant Essie Mélanie Agbehonou

* Gifty Hunkpoti engendra : – Stella et Kossi.

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